Mosaïque de Bacchus

Mosaïque de Bacchus

Une mosaïque de Bacchus exceptionnelle enrichit la collection permanente.

C’est la plus ancienne représentation du dieu du vin, du banquet et du théâtre connue sur une mosaïque en Gaule.

La mosaïque de Bacchus découverte en 2009 à Saint-Laurent-d’Agny, lors d’une fouille programmée dirigée par Matthieu Poux, professeur en Archéologie romaine à l’Université Lumière Lyon 2, intègre la collection permanente du musée gallo-romain du Département du Rhône à Saint-Romain-en-Gal.

Cette oeuvre exceptionnelle se trouvait au centre de la principale salle de réception (triclinium) d’une domus romaine, la Villa de Goiffieux. Celle-ci fondée sur le territoire de la colonie de Lugdunum, par un vétéran des guerres civiles originaire de la région de Bénévent en Italie, déploie, au début de notre ère, tous les attributs de l’art de vivre « à la romaine » : vignoble, jardins, installation vinicole, salles de réception, bains privés, bassins d’agrément,…

La mosaïque en opus tessellatum polychrome, posée entre 10 et 14 après Jésus-Christ, représente en quatre panneaux, le dieu du vin Bacchus/Dionysos, entouré de quatre masques de théâtre, célébrant la production du domaine, les plaisirs du banquet et du spectacle. On reconnaît Bacchus à ses attributs : le thyrse, un bâton entouré de feuilles, le bandeau frontal et la couronne de lierre. La sévérité de son visage est fidèle aux canons grecs de l’époque hellénistique.

Ce chef d’oeuvre, placé en dépôt par la commune de Saint-Laurent-d’Agny, vient enrichir les collections du musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal après avoir nécessité 260 heures de travail au sein de son atelier de restauration, l’un des plus réputés au monde.

En remerciement, le Département du Rhône a offert à Saint-Laurent d’Agny un fac-similé présenté à la mairie.

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